Le concept du casual Friday commence à prendre de l’ampleur en France.
« L’habit ne fait pas le moine », dicton tellement ancien qu’on ne sait plus d’où il provient… Mais qu’en est-il de cette idée de tenue décontractée du vendredi ?
L’origine du casual friday
Année 90, le groupe Levi Strauss cherche une solution au manque de choix vestimentaire des hommes. Le groupe lance, pour résoudre ce problème, la marque Dockers. Pourquoi ? Le choix vestimentaire des hommes, au niveau professionnel, dans les années 80, était limité.
La marque s’inspire des ouvriers travaillant sur les navires pour développer une ligne de produits décontractés. Vous me demanderez quel est le rapport avec le concept du Casual Friday ?
En 1992, le responsable marketing de la marque Dockers adresse une lettre à plus de 25 000 responsables des ressources humaines aux Etats-Unis pour leur demander qu’une fois par semaine, la tenue décontractée soit autorisée. C’est à ce moment que le Casual Friday est né.
Qu’est–ce que nous apporte le Casual Friday ?
A l’image de la pause-café matinale qui permet un échange convivial entre collaborateurs, le Casual Friday permet de motiver indirectement les salariés.
En effet, ils apprennent à se connaitre différemment dans une ambiance plus décontractée. Le Casual Friday permet également de faire tomber quelque peu les frontières hiérarchiques et de faire tomber les barrières du non-dit.
On l’a compris, il permet de mettre en place une ambiance de travail différente qui doit permettre de mettre marche un élan de créativité. Mais attention ! Ce concept doit être encadré et comme toute bonne chose, ne doit pas connaître de dépassement.
Le Casual Friday permet de renforcer la marque employeur, elle ne doit pas l’entacher : venir décontracté ne veut pas dire débraillé. Les tenues sportives, déchirées voir trop extravagantes sont tout, sauf casual.
A vous, employeur, de montrer l’exemple et d’instaurer un équilibre entre la tenue formelle et la tenue décontractée ! A vos dressings !
Comments